Marie –paix sur elle-

Le Noble Coran fait l’éloge de Marie fille de ‘Imrân et mère de Jésus, la femme véridique, sainte, vierge et pure qui fut élevée dans un foyer chaste et pur. Cet éloge apparaît à plusieurs reprises dans le Coran où Marie est qualifiée de femme droite, pure et pieuse. Allah dit : « De même, Marie, la fille d’‘Imran qui avait préservé sa virginité : Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ainsi que Ses Livres : elle fut parmi les dévoués. », [Sourate At-TaHrîm – L’Interdiction, verset 12].

Le Coran nous apprend aussi que Marie naquit après une invocation bénie de sa mère : « (Rappelle-toi) quand la femme de ‘Imran dit: «Seigneur, je T’ai voué en toute exclusivité ce qui est dans mon ventre. Accepte-le donc, de moi. C’est Toi certes l’Audient et l’Omniscient. », [Sourate Âl-‘Imrân – La Famille de ‘Imrân, verset 35].

On y apprend également que c’est grâce à cette invocation qu’elle et son fils Jésus furent préservés de la tentation de Satan et qu’Allah l’agréa et la soutint à travers plusieurs prodiges qui prouvaient sa saine nature. En effet, sa subsistance lui parvenait là où elle se trouvait et parfois sous formes de fruits et de légumes qui poussent en d’autres saisons. Allah confia la garde de Marie à Zacharie (Zakariyyâ) –paix sur lui, un homme pieux, afin qu’il prenne soin d’elle. Allah dit en effet dans le Coran : « Puis, lorsqu’elle en eut accouché, elle dit : «Seigneur, voilà que j’ai accouché d’une fille» ; or Allah savait mieux ce dont elle avait accouché ! Le garçon n’est pas comme la fille. «Je l’ai nommée Marie, et je la place, ainsi que sa descendance, sous Ta protection contre le Diable, le banni». (*) Son Seigneur l’agréa alors du bon agrément, la fit croître en belle croissance. Et Il en confia la garde à Zacharie. Chaque fois que celui-ci entrait auprès d’elle dans le Sanctuaire, il trouvait près d’elle de la nourriture. Il dit : «Ô Marie, d’où te vient cette nourriture?» - Elle dit : «Cela me vient d’Allah». Il donne certes la nourriture à qui Il veut sans compter. (*) », [Sourate Âl-‘Imrân – La Famille de ‘Imrân, versets 36-37].

Marie figurait parmi les femmes les plus assidues en adoration de son époque. Allah la favorisa au détriment de toutes ses contemporaines et les anges lui annoncèrent la nouvelle de cette élection d’après le verset suivant : « (Rappelle-toi) quand les Anges dirent : «Ô Marie, certes Allah t’a élue et purifiée ; et Il t’a élue au-dessus des femmes des mondes. (*) «Ô Marie, obéis à Ton Seigneur, prosterne-toi, et incline-toi avec ceux qui s’inclinent». (*) », [Sourate Âl-‘Imrân – La Famille de ‘Imrân, versets 42-43].

Marie est encore plus honorée par le fait qu’Allah révéla une sourate dont le titre est son nom (Sourate Maryam). Il s’agit de la dix-neuvième sourate du Coran et c’est la seule dont le titre est le nom d’une femme.

Dans cette sourate, Marie est louée et honorée d’une manière que l’on ne trouve nulle part dans les livres chrétiens et leurs Evangiles. Il est utile de savoir qu’il n’existe aucune sourate dans le Coran dont le titre est le nom d’une épouse du Prophète comme Khadîjah ou ‘Â`ichah, ni aucune sourate dont le titre est le nom de l’une de ses filles comme FâTimah ou de l’une de ses proches. De même, il n’existe pas de sourate dont le titre est le nom de la famille du Prophète. Au contraire, il existe même une sourate qui réprimande et condamne un des proches du Prophète, son oncle `Abû Lahab, que le Coran condamna à l’Enfer. Ces éléments figurent parmi les preuves qui confirment que le message du prophète est véridique et lui a été révélé et qu’il n’en est pas lui-même l’auteur comme se plaisent à l’affirmer certains. En effet, s’il en était lui-même l’auteur, on y aurait trouvé sa propre glorification et la glorification de sa famille.

Le Messager de l’Islam Muhammad –prière et salut sur lui– fit également l’éloge de Marie –paix sur elle– et la déclara meilleure des femmes. Il dit en effet : « Les meilleurs des femmes sont Maryam fille de ‘Imrân, Khadîjah fille de Khuwaylid, FâTimah la fille de Muhammad et `Âsiyah l’épouse de Pharaon » .

Le Prophète la dénombra par ailleurs parmi les femmes ayant atteint la perfection humaine lorsqu’il dit : « Il y eut de nombreux hommes ayant atteint la perfection humaine mais parmi les femmes, il n’y en a que trois : Marie fille de ‘Imrân, `Âsiyah l’épouse de Pharaon et Khadîjah fille de Khuwaylid. De plus, le mérite de `Â`ichah sur les autres femmes est comparable au mérite du tharîd sur le reste des nourritures » .

Il attesta également qu’elle est une des meilleures femmes du Paradis lorsqu’il dit : « Les meilleures femmes du Paradis sont : Khadîjah fille de Khuwaylid, FâTimah fille de Muhammad, Marie fille de ‘Imrân et `Âsiyah fille de MuzâHim l’épouse de Pharaon ».